lundi 21 mai 2007

Courage


Bravery style tu manques à ma vie comme Roméo à Juliette, une chute sans fond, en fait t'as jamais vraiment été là pour moi. Mordu par ton absence dès la naissance, je me revois encore orphelin de ton tacte et de ta noblesse faire front aux forts, la faiblesse de mes mensonges et de mes vices pour me tenir chaud. Face à la mort, face à l'amour, face à la peur, le même mal, la même douleur. Le temps a fait plus d'un tour depuis, j'ai troqué mes jambes tremblantes pour un corps saint en promo, même si l'esprit n'a pas encore atteint l'intégrité dans son intégralité à défaut du regard que autrui me porte et qui me pique méchamment la nuque avec ardeur. Il me plaît de penser qu'on se forge jusqu'au dernier battement de coeur et que la haine tout comme le courage se cultive chaque jour, chaque seconde, à travers chaque larme versé et chaque combat relevé afin de récolter au bout d'une vie mené avec sagesse et bravoure le titre qui nous élève au rang d'Homme.





vendredi 11 mai 2007

Lassitude


Sur mon pieu la tête à l'endroit le reste à l'envers, j'ai les yeux grands ouverts et ne vois rien, calmement vient alors l'instant où ce qui brille finit caché derrière le rideau de mes lourdes paupières, mille cent pensées fusent alors dans mon short spirit. Dans ces moments à rallonge qui font tourner l'horloge plus qu'il ne le faudrait on se remémore les raisons et les questions qui nous rongent s'assombrissant ainsi de minute en minute puis d'heure en heure s'abandonnant sans retenue dans les méandres de cet esprit qu'on laisse nous tirailler inlassablement. Cette nuit finira par tomber mais un jour je le sais et le signe, l'ennui aura ma peau. Painting: Front Door -Sean Cheetham

dimanche 6 mai 2007

Innocence

Si la mort à petit feu existe, c'est l'école en larme qui décroche le prix du plus grand des pyromanes. Le système éducatif te laisse à ta guise tisser l'oeuvre de ton devenir, j'y ai préféré dépeindre le présent, un triste tableau bichrome en gris & noir aux formes stricts et glauques style Hitchcock. On m'avait dit va à l'école et soit futé, fait tes devoirs apprend et dessine pas sur tes cahiers. J'ai donc vissé mon cul sur cette chaise étroite et écouté ce que le grand monsieur au regard vide avait à me chanter. Au début passionné, j'ai cru pouvoir changer le monde du bout de mon stylo. L'époque du regard qui pétille, un rien ne me fascine moi et mon imagination, nostalgie du temps ou le bien & le mal faisaient chambre à part. Je croyais que l'air du temps sifflotait faux en fait c'était le monde qui était fou, le rideau tombe, la fin des désillusions avait déjà retenti, je vide mes yeux sur mon cahier de texte et délaisse mon coeur crevé dans la poche arrière d'un cartable multicolore. Aujourd'hui j'erre de classe en classe pour y dormir une heure ou deux selon l'emploi du temps à suivre, auto défini comme la coquille vide d'un enfant perdu qui avance sans regret et sans but, le regard assombri, triste est de reconnaître que depuis tout ce temps je ne suis plus que l'ombre de moi même...




vendredi 4 mai 2007

There Is No Place For Demons In My World

A la fenêtre le petit jour se redresse timidement dans un éclat presque aussi rouge que celui de mes yeux, Let's go, trempant ma plume dans mon chocolat au lait placé au coeur de cette chambre froide un de mes courts silences prend une longue inspiration...

Bouddha lui même disait que le moi comme l'ego n'existe pas que l'humain est un désert dont chaque grain de sable est un homme, une femme, un enfant de même nature se différenciant uniquement dans les goûts du futile et du détail...

Je ne prétends pas être un ange mais oh ciel comment puis je répondre au même titre au même peuple à la même espèce que ces diables, ces démons qui se prétendent du même monde que le mien? Ces êtres qui me répugnent gentiment posés comme victimes de tout les désirs se rendant ainsi coupables de tout les vices, leur ressemblerais-je donc? Fais-je vraiment partie de leur semblables? Me serais-je au milieu de cette vie si confuse mal jugé moi même? Un jour peut être viendra le temps d'ouvrir les yeux et le coeur sur leur misère ou la mienne. En attendant je prierai pour le retour du juste, de la gentillesse et de l'amour en exile.

mardi 1 mai 2007

Test 02: To write without thinking

Face à l'évidence la vérité se digère aussi bien que du verre pilé dans un bol de gélatine débordant d'oeuf à l'orange. On naît, on pleure, on rit, on meurt, beaucoup de questions entre temps, très peu de réponses par la suite. J'enchaîne pas les banalités je révise juste mes classiques le tout sans peur, sans peine et sans haine malsaine, on évite les "pourquoi?" et on garde un goût de silence entre les lèvres et les yeux bien ouverts pendant tout le film. Chenapan va! T'avais cacher l'éphémère et la triste réalité sous un épais tapis d'insouciance, quelle mignonne petite sottise... Quand on tourne rue du regret ça mène nulle part mais on peut y voir des larmes qui coulent le long des trottoirs en se mélangeant à la pluie, c'est presque aussi drôle qu'un cancer de la joie en stade terminal. Ne te retourne pas dit alors le muet à l'aveugle.

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