mercredi 21 février 2007

In Other Words In Other Worlds


Il était une fois en 1974... Mon père réveillé en douceur par la mélodie des vagues turquoises de Tahiti beach sur un fond de radio qui bourdonnait des titres Disco fraîchement débarqués de Los Angeles. Sa faré* entre PaPeete et Faaa avait une porte sans serrure puisqu'ici seules les hirondelles volent, 18ans jusque là, des tongs tricolores pour éteindre sur la plage les restes d'un feu de bois qui servit un peu plus tôt dans la nuit à la grillade des poissons que lui et ses potes avaient pêché la veille. Vêtu d'un simple short et d'une chemise à fleurs entrouverte mon paternel s'en va bosser sur sa Honda CB custom 500 four, le vent dans les cheveux et des lunettes teintées hold-school pour parer le levé de soleil qui lui faisait face dans les montagnes de Pirae et d'Arue qu'il traversait chaque matin et qui se trouvaient au coeur même d'un décor tropicalement paradisiaque où même les fleurs sauvages qui poussaient sur le bord de route étaient d'une beauté somptueusement rare. Une fois arrivé au poste central de transmission dans lequel mon père travaillait durement sur son bureau à distribuer les cartes pour un poker et à faire passer une fois de temps à autres les quelques messages quasis inexistants qui circulaient entre le gouvernement français et les îles avoisinantes, il pouvait du haut d'où l'infrastructure avait été bâtie, admirer l'envergure du lagon qui soulignait les contours de Tahiti et de l'îlot qui lui était rattaché ainsi que de La Pointe de Venus mais aussi dans le même panorama toutes les other islands alentours. Le soir venu c'est en boite ou en plein air qu'on fête le jour avec des basses qui font vibrer les néons et vrombir les verres de cocktails multicolores sur les contoirs. Les bronzées-pretty-hot-girls seins à l'air avec une fleur exotique dans les cheveux en tenue traditionnelle , se déhanchent, se déchaînent sur les places et les pistes sur un rythme Disco ou sur la symphonie d'un youcoulélé accompagné de quelques percus improvisés en bambous. Là-bas quand la nuit tombe le ciel est si pur qu'il en devient presque purple, de par sa limpidité en dévoile même l'éclatante splendeur des galaxies d'outre mondes et la simple et scintillante lueur de ce champ d'étoiles éclaire suffisamment les chemins et les routes pour les en dispenser de lampadaires. Cette journée, ces soirées, ce quotidien, je le rêve,je le veux , je l'envie...
mon vieux dans le fond mon héros...



La traduction du jour:

*faré: Mot tahitien désignant les petites maisons du bord de mer


dimanche 18 février 2007

-13- To keep a cool head



Suicide idéologique, plutôt crever sur place...


PS:Bonne Année à toutes les Cochonnes d'Asie


I am Adam's son I must bit into the apple too

Semaine métissée, toutes couleurs, toutes émotions comme dans la bande annonce de 10films trop dur à suivre dans un même temps, wednesday it was the Saint Valentin time, délice extase félicité prospérité et paradise, dédicace à mes rêves perdus c'est un principe précieux que j'apprécie et que j'aime à laisser glisser entre mes doigts comme le sable d'un trésor que jadis j'aimai caresser, ma solitude injustifié me pointe du doigt, blague à part j'ai pas vu d'amour dans les yeux du surveillant dans cette classe froide ou ces bureaux trop bien rangés me donnent la gerbe, y a pas de mal à tarabiscoter*L'amour, elle dit non je lui ai donc dit oui en syncope sur la balançoire devenu quotidienne merci d'être venu, parfois les larmes coulent mais ne se voit pas, je me suis tagué dommage sur les tripes entre un whisky pêche et un morceau de chocolat, on danse et on se marre, dans le pub l'abbé Pierre paye, c'est sa tournée, thanks men for this moments, les pieds dans le sable face à l'océan cette brise me bise et me donne rencard si le sun se pointe, cette relation synallagmatique*je la fuis, je ne comprends pas, je ne comprends plus pourquoi au fond pour qui? elle?

merde je perds le fil...




Les définitions du jour:
*tarabiscoter: compliquer inutilement, orné à l'excès
*synallagmatique: contrat qui contient des obligations réciproques

lundi 12 février 2007

Lost Youth













Sans but ni grande cause à défendre, elle ne meurt pas pour un nom mais se tue à petit feu, elle ne répond sous aucun étendard, brûlant à l'intérieur elle incendie tout ce qu'elle trouve dehors, gueuler elle sait mais quoi elle ignore, elle crache sur les écoles les collèges et ton lycée, elle n'a que faire de tes principes, elle connaît rien de son passé, elle n'en peut plus de se plaindre victime de ses problèmes qu'elle s'invente, elle dit jamais je t'aime mais elle en pense pas moins, elle bouffe des haribo's et fume des herbes magiques devant son poste, elle reste assise des heures sur les bancs de l'ennui, faignante comme c'est pas permis, elle tourne sur la tête et s'explose les tympans sur du HipHop underground, écrit en sms ne sait même plus parler, elle abuse de l'alcool en soirée pour oublier quelle tourne en rond, elle grandit trop vite mais a très tôt du répondant, elle a bon dos et dans le fond elle t'emmerde ma GéNéRaTioN...

dimanche 11 février 2007

Take photos of my joys I will make a illustrated book from my life

Un assortiment d'idées et de couleurs qui flotte entre deux appareilles auditifs, vendredi après midi deux pokémons longent les quais d'un pas nonchalant, concoure d'un saut en hauteur artistique, la barre haut placée, on défriche nos idées en prenant compte du possible et la pénurie s'invite sans cri et gare, l'appareil photo meuble ma poche, tout porte alors un intérêt profond à nos yeux sur cette berge mais ça sonne creux comme une triste fatalité, celui qu'a peint ce coin du monde l'a fait avec les restes d'une palette défraîchit, quelques éclats de rire qu'on cueille un peu partout, leçon de vie n°319: on a vraiment pas l'air d'un mec bien avec un rétro cassé dans la main, la vie sourit à notre inconscience, puis deux enfants jouent à se flasher sur le bord du ponton, la chute nous guète d'un sale oeil, des clichés instinctifs pris dans des endroits improbables, la magie qui saute aux yeux à la vue d'un résultat probant, j'aime sa façon de voir les choses et de rire de mes dires, débattre de la signification mystique des raisons qui nous pousses à acheter tel ou tel paquet de kellogg's, on remarche sur nos pas à la fin du générique, le rideau tombe à l'arrêt de bus, je suis ma voie elle son drôle de chemin, a l'attente d'un futur prétexte pour faire refleurir ces drôles de moments...


I whant feel my blood running in my veins


Mordre à pleine dent cette vie, s'en casser les dents, saigner des litres et pisser le reste, mesdames et messieurs veuillez monter dans la nacelle située à votre droite, le manège va bientôt démarrer... je préfère rester sur le bas coté et me marrer les regarder tourner en rond, la vie est ainsi... certains tournent d'autres avancent, l'envie de me sentir exister est constamment à mes trousses, courir des bornes pour y échapper, me dépasser moi même, brûler de l'intérieur, la rage de toujours aller plus loin il n'y a qu'a ça que je carbure, pyroman de ma propre existence s'enflammer des heures par l'effort pour vivre pleinement le souffle haletant chaque palpitation que mon coeur peut m'offrir pour moi c'est pas une alternative c'est la seule voie qui m'était donnée de suivre et c'est ainsi que j'aspire à être en vie...

samedi 10 février 2007

When the Reality Fuck the Fiction


Du haut d'un avion pour touriste c'est à vitesse de croisière que le décor se plante, l'Arizona belle et sauvage me laisse voir sous ça robe, le paysage aride des couleurs orangées du Grand Canyon me dévore les yeux, mon regard rassasié jubile devant ces 4927mètres de gouffre qui fleurissent sous mes pas, seul face au vent rien n'a jamais été aussi vrai, je ne tremble pas et m'assure de n'avoir jamais été aussi lucide, lentement mes talons qui se détachent du sol, le souffle coupé, je décroche... durant quelques secondes j'échappe à l'espace et au temps, jouissant d'une overdose de sensations j'effleure l'éternel en silence et je sens entre mes doigts les limites et les frontières saigner puis mourir dans un soupire de soulagement, les notions de vie ou de mort s'effondrent, le saut de l'ange ou la chute des diables peu importe c'est les bras ouverts que je dévale ce qui me reste à vivre à toute vitesse, profitant pleinement de cette ultime évasion je pimente la sauce, réaction chimique: mon sang ce transforme en de l'adrénaline en barre, j'accélère ma course, je n'entends plus rien, j'ai même dépassé le mur du son, la vision du gigantesque panorama c'est évanouit, passant entre les rocheuses je vois d'ors et déjà la fin du voyage qui se rapproche à grand pas, le sol se distingue alors de mieux en mieux, je ne flanche pas, le conte à rebours des 5secondes prend vie in my mind et je murmure intérieurement 4,3,2... 1, tout est si détaillé à 5cm du sol c'est ce que j'ai pensé avant que cette instant précis transperce mon âme, ma résurrection version électrochoc dans un lit en sueur, le coeur comme un tambour, mes yeux écarquillaient fixent le mur du fond, un embouteillage de pensés suivit de 5secondes d'idées engourdis, je me revois pleurant little boy dans mon pyjama vert pale, avec ce rêve it's always the same...


mercredi 7 février 2007

See the week end as a meal

Suite à une entré un peu fade moi j'attaque le must, saute le plat principal et arrive pieds joins dans le dessert, soirée msn armé d'un bol de chips, triste bataille, deux pieds dans un chausson, l'ennui à mit sa robe de soirée et m'attend a son habitude comme tout les dimanches soir, je lui pose un lapin... la folie se tricote gentiment,une envie de balançoire, quelques lampadaires pour quelques ombres,les bruits irréguliers de nos folles foulés et la luciole rouge au bout de sa cigarette nous guide, même le ciel c'est fait beau pour l'occasion,des hurlements sous une lune pleine escortée de ses milliers d'étoiles, la tête qui tourne comme dans un cadi rouge, 200miles/h au conteur, la classe incontestable de nos dérapages incontrôlés,de la glace hors saison, sur les sièges de la balançoire on monte si haut qu'on en caresse la voûte stellaire, les pieds qui traînent leur peines sur les trottoirs endormis, grandes gorgées d'oasis tropical pour lui elle préfère les bulles d'un sprite, on s'arrête sur un banc à deux pas d'un rêve perdu, mangeant des mets imprononçables, on discute sans vraiment discuter et on s'observe sans vraiment se regarder, seul ce sentiment puissant de conjuguer le rire et la joie au temps présent est véritable, l'euphorie qui papillonne autour de nos chansons sur le chemin du retour, un dernier bisou au chat et tout le monde rentre chez soi, la maison au volet bleu s'évanoui dans l'obscurité, la solitude me pèse, le coeur assez léger pour faire de la poutre sur le bord d'un caniveau, j'ôte mes beaux souliers, retour à la case départ, mon lit mou m'accueille une fois de plus à draps ouverts, la satisfaction d'avoir croqué l'espace d'un instant dans un morceau de bonheur est agréable et elle se conserve à merveille sous les couettes épaisses et chaudes de mon pieu, dans ces instants rares et vollatiles je remercie en mon âme et conscience certaines personnes d'exister...

    lundi 5 février 2007

    The world turn too quickly I'm going to be sick


    Je rêve d'un adieu au temps présent, d'un renouveau, d'une vie simple, d'un potager planté en altitude au milieux de rien dans des montagnes verdoyantes quelque part en Asie, moi mon crane rasé sentirai comme un moine le vent souffler derrière mes oreilles, je deviendrai adepte de la pêche et de la méditation, je saurais écouter ce que la nature me murmure et utiliserai avec sagesse des remèdes à base de simple fleures, le coeur apaisé et pur je vivrais mille ans et laisserai mon dernier souffle coulé dans un sourire de satisfaction et de paix intérieur...

    I still dream awake


    Un jour je viendrai décrocher ton sourire,sans raison t'embrasserai dans ces couloirs glaciales, mes mains sur tes hanches et les tiennes dans mes cheveux tu aimeras ce goût de fruit qui reste sur les lèvres je t'en ferai au conte goûte et t'écrirai des poèmes, parfois absent sans explication tu m'en voudras de ne rien prendre au sérieux, de m'amuser d'un rien, je te provoquerai et tu me trouvera exaspérant d'autre moments je te paraîtrai indispensable, on passera des heures sous l'eau chaude l'un contre l'autre, puis l'un dans l'autre nos corps si proches laisseront les battements de nos coeurs se confondre, tu me demanderas alors si je t'aime et je te répondrai d'un sourire, tu fermeras les yeux, l'air apaisé tu poseras ta tête sur mon épaule laissant seule se jouer la douce mélodie de l'eau qui tombe dans la fièvre suave de ces nuits...

    samedi 3 février 2007

    Just Like a Punk



    L'envie d'un look aussi hybride que je peux l'être, rempli d'influences dont je n'ai même pas idée de fringues punk brodées de mille revendications et autres messages à la con, de tee-shirt sans manche laissant apparaître des bras recouverts de wristbands et de tatouages, un tribal même si c'est infantile, l’innovation n’est pas à l’ordre du jour, baggie parachute aux bandes pendantes un tantinet hip-hop, JUMP écrit en lettre d’or sur mes turboréacteurs, un manteau cuir rouge version Tyler Durden, des cheveux blanc platine et des zoreilles passoires for the Han Ryu style que la surface laisse deviner tout ce qui il y a en dessous sans que je n’ai à ouvrir la bouche, l'explicite par excellence.

    Saez: Fils de France

    vendredi 2 février 2007

    And now what I must do?

    Parfois on se perd en route, éclat de rire accroché au siège, le chewing gum avait moins de goût qu'un morceau de pâte à fixe depuis bientôt 2h, contre sens sur la rocade mais le poste dit aux zoreilles que la zik est bonne, au final soirée pattes au fromage, canapé de rigueur, sourires contagieux, la télé marche pour faire du bruit, fun et cascade, le concoure est lancé 7 madeleines dans la boite à mot, les corps se rapprochent, les regards se croisent, il fait chaud, il fait rire et il fait cool, amalgame d'amour et d'amitié, les frontières s'effacent et sur ce on trace, on remet ça c'est promis et prévu et l'impatience est déjà là, la tête à l'envers sur la banquette arrière, sur la route du retour on conte pas les moutons mais les lampadaires les dernières étincelles, on a pas le temps d'arriver qu'on est déjà sur l'oreiller nuit douce, le faciès bercé d'une joie visible et la tête de pensées qui fleurissent I didn't forget you see, I just changed...

    Ca Mousse: Superbus

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