jeudi 27 décembre 2007

50th message

Ce 50ème article clos l'aventure Chocaprice comme je le souhaitais à son ouverture, j'dois avouer que ça ne me laisse pas indifférent de laisser la cité de mes pensés prendre l'apparence de ces ruines mourantes sur lesquels on observe seulement la poussière suivre son cours et s'entassée ou il devait jadis y avoir la trace d'un quelconque vestige qui méritait qu'on s'y attarde... J'espère que vous avez eu du plaisir à me lire à partager ma solitude, mes joies, mes peines, mes pensés du moment et à écouter les quelques musiques que je vous ai proposé, c'est à moi maintenant de vous lire. Je pense poster encore quelques articles sur Chocaprice 2 que j'ai il faut dire beaucoup délaissé au profit de se blog et me remettre au dessin par la même occasion. N'hésitez pas cependant à me donner vos impressions , vos opinions (pas forcément sur l'orthographe hein) ou encore vos souvenirs même sur des articles qui date ça fais toujours plaisir.

Bonne année à tous

Je vous aimes


Johan.

mercredi 12 décembre 2007

Joyeuses fêtes à tous

Déjà décembre! Les saisons changent et le temps passe, les semaines devienent des mois puis des années...

Je trouve qu'un message d'Amour s'impose en cette période de fête, pour ma part je l'étendrai de ma belle jusqu'au plus près des personnes qui me sont proches. Je vous souhaite d'en faire autant, d'oublier le temps d'un noël toutes les tentions qui vous animes pour laisser place à quelques instants de bonheur. Par habitude j'aurai fait un bilan de l'année et j'aurai cité le coeur rempli de conviction mes milles et une résolutions mais non, ces derniers 365 jours m'ont appri à justement briser cette routine à avancer le coeur légé sans trop me prendre la tête, leçon de vie n°je sais plus combien: ça ne sert à rien de pousser au changement ce qui devra advenir adviendra.

mardi 11 décembre 2007

1950'Dream

Le couloir nocturne d'une avenue étroite trouve des pavés parsemés en pagaille à son sol, se faisant discrète le jour, elle se révèle de toute beauté à l'heure du crépuscule le noyant de ses lumières de projecteur et autres néons multicolores dont elle use à outrance. Cette avenue New yorkaise il a pris l'habitude d'y flâner toutes les nuits. L'arpentant inlassablement de son cheval de fer, ce custom sur lequel il fait vrombir quelques notes avant d'en tirer la béquille sur un trottoir de la petite place bien planquée à l'arrière de son pub favori. Cultivant ses moeurs, il est cette nuit encore pourvu de sa valise brune, vêtu de son cuir bordeaux et de sa chemise noir à grand col. Sous l'auréole d'un lampadaire il grilla sa clope machinalement avant de passer la vielle porte écaillée. Ses yeux couleur émeraude soigneusement dissimulés sous ses verres de lunettes teinté de rouge scrutent alors la pièce bondé comme chaque soir de la semaine avec comme toujours son épais nuage de fumé qu'elle tenait pour plafond. 21h27 à sa montre, c'est bientôt l'heure, ils l'attendent tous, se faufilant entre quelques tables qui l'acclament déjà, il emprunte rituellement les trois petites marches qu'il le mène à la scène, le spot lumineux l'inonde au passage d'un halo de lumière laissant deviner à présent sur sa tête une chevelure plus sel que poivre. Un genou à terre sur les planches, il ouvrit méthodiquement sa mallette pour en extraire un saxophone d'or si brillant qu'il pouvait logé des étoiles et des paillettes dans le regard éteint des plus vieux enfants. Le saisissant d'un geste lent jusqu'à son embouchure il réussi en quelques notes seulement à troquer le brouhaha présent dans la salle au silence le plus complet et à le dompter mesure après mesure par la simple mélodie qu'offrait son souffle. La magie de cet instant s'étendu 2h durant, il remercia de sa voix roque si singulière les amoureux du jazz d'être venu et souhaita une agréable fin de soirée à tout ceux qui étaient là avant de s'éclipser dans l'ombre aussi soudainement qu'il en était sortie ne laissant dans son sillage que l'éphémère traîné de son viril parfum...

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