jeudi 27 décembre 2007

50th message

Ce 50ème article clos l'aventure Chocaprice comme je le souhaitais à son ouverture, j'dois avouer que ça ne me laisse pas indifférent de laisser la cité de mes pensés prendre l'apparence de ces ruines mourantes sur lesquels on observe seulement la poussière suivre son cours et s'entassée ou il devait jadis y avoir la trace d'un quelconque vestige qui méritait qu'on s'y attarde... J'espère que vous avez eu du plaisir à me lire à partager ma solitude, mes joies, mes peines, mes pensés du moment et à écouter les quelques musiques que je vous ai proposé, c'est à moi maintenant de vous lire. Je pense poster encore quelques articles sur Chocaprice 2 que j'ai il faut dire beaucoup délaissé au profit de se blog et me remettre au dessin par la même occasion. N'hésitez pas cependant à me donner vos impressions , vos opinions (pas forcément sur l'orthographe hein) ou encore vos souvenirs même sur des articles qui date ça fais toujours plaisir.

Bonne année à tous

Je vous aimes


Johan.

mercredi 12 décembre 2007

Joyeuses fêtes à tous

Déjà décembre! Les saisons changent et le temps passe, les semaines devienent des mois puis des années...

Je trouve qu'un message d'Amour s'impose en cette période de fête, pour ma part je l'étendrai de ma belle jusqu'au plus près des personnes qui me sont proches. Je vous souhaite d'en faire autant, d'oublier le temps d'un noël toutes les tentions qui vous animes pour laisser place à quelques instants de bonheur. Par habitude j'aurai fait un bilan de l'année et j'aurai cité le coeur rempli de conviction mes milles et une résolutions mais non, ces derniers 365 jours m'ont appri à justement briser cette routine à avancer le coeur légé sans trop me prendre la tête, leçon de vie n°je sais plus combien: ça ne sert à rien de pousser au changement ce qui devra advenir adviendra.

mardi 11 décembre 2007

1950'Dream

Le couloir nocturne d'une avenue étroite trouve des pavés parsemés en pagaille à son sol, se faisant discrète le jour, elle se révèle de toute beauté à l'heure du crépuscule le noyant de ses lumières de projecteur et autres néons multicolores dont elle use à outrance. Cette avenue New yorkaise il a pris l'habitude d'y flâner toutes les nuits. L'arpentant inlassablement de son cheval de fer, ce custom sur lequel il fait vrombir quelques notes avant d'en tirer la béquille sur un trottoir de la petite place bien planquée à l'arrière de son pub favori. Cultivant ses moeurs, il est cette nuit encore pourvu de sa valise brune, vêtu de son cuir bordeaux et de sa chemise noir à grand col. Sous l'auréole d'un lampadaire il grilla sa clope machinalement avant de passer la vielle porte écaillée. Ses yeux couleur émeraude soigneusement dissimulés sous ses verres de lunettes teinté de rouge scrutent alors la pièce bondé comme chaque soir de la semaine avec comme toujours son épais nuage de fumé qu'elle tenait pour plafond. 21h27 à sa montre, c'est bientôt l'heure, ils l'attendent tous, se faufilant entre quelques tables qui l'acclament déjà, il emprunte rituellement les trois petites marches qu'il le mène à la scène, le spot lumineux l'inonde au passage d'un halo de lumière laissant deviner à présent sur sa tête une chevelure plus sel que poivre. Un genou à terre sur les planches, il ouvrit méthodiquement sa mallette pour en extraire un saxophone d'or si brillant qu'il pouvait logé des étoiles et des paillettes dans le regard éteint des plus vieux enfants. Le saisissant d'un geste lent jusqu'à son embouchure il réussi en quelques notes seulement à troquer le brouhaha présent dans la salle au silence le plus complet et à le dompter mesure après mesure par la simple mélodie qu'offrait son souffle. La magie de cet instant s'étendu 2h durant, il remercia de sa voix roque si singulière les amoureux du jazz d'être venu et souhaita une agréable fin de soirée à tout ceux qui étaient là avant de s'éclipser dans l'ombre aussi soudainement qu'il en était sortie ne laissant dans son sillage que l'éphémère traîné de son viril parfum...

mardi 20 novembre 2007

Phoenix Of Midnight

Activité psychique flou ou pensée confuse sur ce blog je suis plus à ça près... "Ceux qui sont vides d'imagination ne craignent pas l'obscurité." Ce dicton m'est venu un soir sur une banquette arrière en laissant des formes étranges et inquiétantes se dessiner malgré moi sur le bord d'une route forestière, je préfère écrire avant qu'une fois de plus tout ceci ne s'égare dans ma pelote cérébrale. Tient... Il est minuit pile, l'heure de la renaissance qui sait? A mon grand regret je suis loin d'être un phénix et ça mes souvenirs me le rappellent amèrement, mourant l'un après l'autre sans jamais renaître de leurs cendres. J'ai du soufre au fond du coeur et la gorge qui se ressert d'un noeud sous l'ardeur d'une vie que je pousse à la sécheresse du quotidien. Je cours et recours sur mes propres traces, une répétition acharnée vers mes rêves que j'assaisonne d'une lourde pincé de rituels avant de l'avaler d'un trait et de m'appauvrir rebarbativement. Dose quand tu poses ton pied sur la pédale. dose quand tu souffles dans ton sax. Dose quand tu pousses ta barre de fonte, dose! Dose! Dose! Jamais rien lâcher et jamais dans l'excès je pensais pourtant que tout cela serait bien plus simple...

lundi 19 novembre 2007

BlackCat

Le revoilà passant comme l'aurait fait une ombre le long d'un mur vierge... Toujours adepte de son déhanché souple et léger, marchant sur la même ligne médiane sans que le moindre faux pas ne l'entache, ce malin, ce fauve, ce félin seyant sous son poil noir et pénétrant par son regard cristallin au aguets me fascine. Qu'elle est à la fois puissante et délicate cette plus haute marche du podium animal, la finesse et l'agilité se marient si bien dans ce petit corps fluet et pour ma part incarne au poil près l'élégance et le charme...

jeudi 18 octobre 2007

Ma chair est tendre


La nuit les enrobe de son voile ébène, ce soir deux enfants jouent seuls dans la brume, la lueur floue des lumières perchées à la cime de chaque lampadaire les guident. Bercés dans cette atmosphère devenue muette ils se rapprochent bras dessus bras dessous bordés sous un croissant de lune bienveillant. Elle est à croquer, lui prêt à craquer, papillonnant sur ce petit chemin pavé ils échangent un baisé innocent sur la joue qui d'un mouvement anodin leur tombe au bord des lèvres... Les yeux écarquillés ils rient de leurs geste puis le silence reprenant timidement le dessus, ils s'embrassèrent à nouveau pour le faire taire, s'enlacèrent par la suite plus chaudement un duvet en guise de toit pour ne pas se laisser prendre par la fraîcheur du jardin de ce soir d'octobre...

dimanche 14 octobre 2007

Muse hic

Effleure mes tympans, touche mon coeur et consume mon âme, prend moi tout entier s'il le faut. Musique fruit de mon essence, déclenche mes souvenirs les plus enfouis d'un simple claquement de note...


N'avez vous jamais ressenti au travers de votre existence de multiple liens se tisser? Au bord d'un ponton, sur la plage, entre les murs d'une chambre d'hôtel ou encore la nuit sur l'arête d'un trottoir... Dans tout ces lieux et ces instant si singulier que l'on partage avec soi même ou à plusieurs une sorte d'empreinte se fige dans la mémoire comme une image de plus prise et glissée au hasard entre les pages que compose l'album photo de notre coeur. Le fil conducteur de ces clichés d'émotion je le remonte des mois, des années plutard du bout de l'oreille par des sensations qui d'un bout à l'autre de mon corps m'envahisse. La musique est le souvenir ne font plus qu'un sous le toit de ma nostalgie, un parfum dépoussiéré et subsistant bien à l'abri du temps présent qui comme un courant d'air rentre et fuit sans même se poser.


Dieu que c'est bon...

samedi 29 septembre 2007

Draw


/...Tenu par l'emprise de ce crayon au soulier noir qui cavale et valse avec la grâce d'un danseur étoile sur la blancheur immaculée de cette feuille vierge, j'en oublierai presque ma triste vie d'étudiant médiocre. Une petite chambre mal éclairée par la lampe d'un bureau au coin de la pièce, il était 2h du matin peut être plus, mais guidé par cette mine et le tracé de ces courbes grises mes yeux s'oubliaient et mon esprit se perdait. Elle est far far away cette époque où seules les formes et les dégradés grisonnant qui naissaient sous mes doigts avaient de l'importance. Brève nostalgie d'un point sans retour, le dessin ou l'art de m'évader sans transport ni bagage... Je ne conte plus les nuits sans sommeil et les journées sans soleil que j'ai laissé succomber sous son nom. J'étais pourtant petit mais perché si haut qu'élevé à la cime de mon crayon le monde m'apparaissait vivement comme un paysage sans horizon inatteignable.../

dimanche 16 septembre 2007

Hiver

Les assauts de pluie qui goûte à goûte se déhanchent tortueusement puis se dénudent le long des fenêtres du salon. La buée de ces vitres froides que l'on touche du bout de l'index à l'arrière de l'autocar pour y dessiner un visage ou des mots absurdes que l'on s'empresse d'effacer d'un revers de manche. La manche effilochée d'un pull en laine bien trop large que l'on a fait attendre au préalable une heure près d'un feu de cheminé. Les minutes à rallonges sont dictées par le tic tac impérissable des vielles horloges et elles s'entassent devant des soupes ardentes aux nuées parfumées de mille légumes. Ces écharpes trop longues et ces bonnets qui grattent avec lesquels on déguise des visages blancs aux nez rouge. Les nuits glaciales au dehors que l'on imagine avec frisson sous des couettes épaisses que l'on ne tarde pas à blottir rien qu'en y pensant. Les flaques d'eau à la profondeur inattendu qui prolifèrent le long des trottoirs ou encore les tourbillons de feuille que l'on regarde s'envoler avec des yeux d'enfant.

Malgré le déclin du thermomètre qui dégringolera d'ici peu, ce mélancolique assortiment me donnera toujours autant chaud au coeur...

samedi 15 septembre 2007

Amour Egocentrique

Ces temps ci, je n'ai jamais pensé autant à ma petite personne, démeublant ma générosité habituelle et mes intentions de partage je me suis dit"déménage côté solitude et va voir un peu d'égoïsme".L'individualisme et le nombrilisme en sont alors devenus mes nouveaux quartiers. Dans la claustration si intime des envies de mon propre bien être j'en conclus bien sans mal qu'elle est la seule clef qui décroche un sourire à la serrure de mon bonheur, conséquemment
penser à moi c'est surtout bien penser à elle...

vendredi 7 septembre 2007

Temps mort


L'esprit 1000fois trop agité prit dans le folie d'une vie frénétique à peine fréquentable le stylo tombe où se pose une mesure ou deux en guise de temps mort... Loin d'ici dans un royaume clair et pur fait de cristal bleu pâle s'égouttent des larmes de verre qui glissent le long des silences sur des stalactites glacées avant de lâcher prise et résonner comme une note de xylophone dans les ondes de l'eau calme qui déjà s'estompe...

dimanche 26 août 2007

Tech-nolimite


Alors voila un site assez bluffant que je visite depuis quelques temps et qui a tendance à nous faire croire
que le futur est déjà bien présent...

mercredi 22 août 2007

Chacun son arme

Esprit Jazz


Le saxophone :Pour qui ? Tous ceux qui sont attirés par la tonalité chaleureuse de cet instrument à très forte connotation jazz mais qui est aussi répendu dans les formations de musique classique ou de ska. Les heureux qui auront pratiqué la flûte à bec à l'école, verront en outre leurs efforts récompensés. Le doigté au saxophone est en effet le même que celui de la flûte.




Prix : 500 à 600 € pour un saxophone d'étude (qui peut durer longtemps). Entre 2000 et 3000 € pour un instrument professionnel. A noter : Contrairement à ce que l'on pourrait penser, le saxophone est de la famille des bois. Il possède donc une anche comme la clarinette.



Grandes marques : Selmer, Yamaha, Leblanc




Cet article est tiré de l'Internaute.

mardi 14 août 2007

Maroc

J'écris ce message du pays où le sable domine le béton des rues, là où des étendus de rien
s'allongent où le soleil tape et où des villas somptueuses jouent à cache cache le long des routes. L'excessif est de poids ici rien n'est fait dans la demi mesure soi des gazons verdoyants aux milieux des palmiers de ces immenses palaces soi le sol sec et aride des ruelles et autres ruines désertiques. Casablanca city c'est des Cyber-cafés et des télé-boutiques qui pullulent dans chaque coin et recoin. A la Médina on négocie des rolex à 4euros au souk des milles et un épices on y mange comme 10 pour à peine 6euros. On revient en taxi acrobatique par la suite "terminus 35 hada" les feux rouges décors les poteaux et les zigzags se font ressentir, des têtes pleines de sourires dépassent de la fenêtre arrière. La prière au mégaphone depuis la mosquée nous berce toutes les nuits et me revoilà sur la courte terrasse que peu m'offrir le 5ème étage de cet immeuble du centre à repenser à tous ça, je me dis dans l'instant que les barrières qui me retiennent du vide nourrissent mon envie de sauter, mais que de là où je viens les barrières sont si épaisses et les besoins de sécurité si grand qui vont même à en tuer le risque, l'aléatoire, le désir, tout cela et si contre nature, si humain et si tristement insensé...




PS: Les choses changent.

mercredi 1 août 2007

PlayAttitude

On sait véritablement que l'été est là quand on retrouve en ballade notre glace à l'italienne et le bruit si familier des claquettes sur les pavés sablés. Des éclats de vert dans les yeux pour mieux voir ses cheveux au teint de blé qui dégoulinent ici et là, on court jusqu'au serviettes où le sable chaud s'immisce avec diabolisme, today en exclu l'océan nous joue son plus bel air. C'est fou comme je suis bien séchant là goûte après goûte sous l'assaut de ses bisous salés. En sortant des vagues tout est si bon et si paisible. Les reflets d'or du soleil se dessinent sur l'eau qui avec harmonie va et vient comme sur la peinture éphémère d'un paysage royal étincelant et radieux. Une mélodie se murmure dans ma tête sur un air d'ocarina, j'aimerai que cet instant dure encore une vie entière.

dimanche 15 juillet 2007

Lightness

Fin de semaine joliment ponctué d'un ciel azur, je rêve ma vie, je vis mes rêves, je reprends les plongeons, les longueurs et ce goût de clore qui reste sous les narines à la sortie de la piscine sur la route du retour avec 2, 3 BN en poche ptite soeur sur les épaules. 10minutes plutôt ça sonné rouge, l'alarme et les cris, au centre, cette fille mal tombé looké par ces 6 pompiers impassibles "Elle va s'en sortir."Dit l'un d'entre eux avant de nous montrer la sortie de secoure. Dehors c'est dessuite plus coloré triste contraste mais la vie c'est ça non?


Les treillis ça devient tendance... /c'est ce que je me suis dis dans le bureau d'enrôlement./

-L'armé de terre ne peut rien t'offrir comme formation, t'as raté ton bac littéraire et en plus on a pas besoin de secrétaire ici.(rire)
-
J'en veux pas de votre formation et je suis pas venu ici pour être secrétaire.

-Tu veux quoi alors?
-Transpirer.
-Signe ici et rend le reste des papiers le 6 août.

jeudi 28 juin 2007

A Piece of Paradise


L'ombre de quelques feuilles pour quelques millions d'idées furtives. Vagabondant d'un monde à l'autre, faites en l'expérience une fois au moins, les paupières se rabattent sur un monde déjà trop présent... Laissez place à la fantaisie de cet eden miroitant et jouissant de déguster les envies profondes jusqu'à s'en lécher les doigts. Heureux jusqu'au bout du fil de cette pensée imprenable, des nuages qu'on dévore pour un brin de fraîcheur, cette herbe bien trop verte pour si reposer et ce ciel bien trop turquoise pour y laisser traîner ses yeux mais qui dans son éclat saupoudre de lumière ces plaines de bonheur s'étendant à perte d'imagination. La profondeur de chaque respiration laisse de nouveaux meubles de l'imaginaire se loger entre deux dragons-ânes et autres sucreries. La vue de ces arcs en ciel aux milles couleurs, on sing pas in the rain parce qu'il ne pleut pas et qu'ici haut le gris n'existe pas. La joie raisonne dans les cavernes du corps si creuse de cette émotion jusqu'à...



"Allez il est 7h on reprend chacun son rang et effeuillez bien on va repasser éclaircir !"

mardi 12 juin 2007

Sun

Sous les ombres en bazar de l'arbre les cerises sont rouges, ça fleurit dans tout les coins et un peu partout déjà la couleur a fait son come-back. Les piaillements d'oiseaux ça va un moment, les écouteurs au fond des oreilles en laissant tourner un son qui transpire alors quoi on t'a pas mis au jus? Glander c'est à la mode! Sirote ton nectar de pêche pris entre trois cubes glacés, en short sur le transat la vie c'est ça non? Il fait bleu, deux ou trois palmiers, le sable au bout des pieds ici bas plus que nulle part ailleurs c'est planète Sud.

samedi 2 juin 2007

Ce qui me manque, au fond, c'est de voir clair en moi, de savoir ce que je dois faire, et non ce que je dois connaître, sauf dans la mesure où la connaissance précède toujours l'action. Il s'agit de comprendre ma destionation de voir ce que Dieu au fond veut que je fasse; il s'agit de trouver une vérité qui en soit une pour moi, de trouver l'idée pour laquelle je veux vivre et mourir. Et quel profit aurais-je d'en dénicher une soi-disant objective, de me bourrer à fond des systèmes des philosophes et de pouvoir, au besoin, les passer en revue; d'en pouvoir montrer les inconséquences dans chaque problème; quel profit pour moi de pouvoir développer une théorie de l'Etat et, avec des détails tirés de toutes parts, de combiner une totalité, de construire un monde où encore une fois je ne vivrais pas, et dont je ne serais que le montreur pour d'autres? [...] Quel profit pour moi qu'une vérité qui se dresserait, nue et froide, sans se soucier que je la reconnusse ou non, productrice plutôt d'un grand frisson d'angoisse que d'une confiance qui s'abandonne? Certe, je ne veux pas le nier, j'admets encore un impératif de la connaissance et qu'en vertu d'un tel imprératif on puisse agir sur les hommes, mais il faut alors que je l'absorbe vivant, et c'est cela maintenant à mes yeux l'essentiel. C'est de cela que mon âme a soif, comme les déserts de l'Afrique aspirent après l'eau.

Søren Aabye Kierkegaard

vendredi 1 juin 2007

Fleurte avec la lune

Hier aux alentours de 2h du mat la lune était pleine et le silence c'était fait, du haut de mes sandales je marchais seul sur ce sentier habillé d'un simple sourire. Abandonné et loin de tout je sens d'ici m'habiter ce doux parfum d'été qui me file entre les narines comme le fait celui d'un gâteau qui sort tout juste du four, du bonheur dis-je que du bonheur. Ce petit chemin tortueux mène à une tourelle cachée derrière des hectares de vignes que j'ai mille fois emprunté main dans la main au bras de ma solitude pour me saouler durant des heures au cour de ma 16ème année. A cette heure ci les grillons sont de concert et les avions clignotent rouge en volant plein sud, du moins c'est ce qu'il me plaît de croire, leurs destinations au font m'importe peu, ils partent dans le lointain voila tout ce que j'en retiens. Ce soir comme beaucoup d'autres j'ai les idées fraîches et rêve de changement, un nouveau départ pour une nouvelle vie, mon sourire sans jamais se défraîchir aime se ressasser cet éternel refrain...

lundi 21 mai 2007

Courage


Bravery style tu manques à ma vie comme Roméo à Juliette, une chute sans fond, en fait t'as jamais vraiment été là pour moi. Mordu par ton absence dès la naissance, je me revois encore orphelin de ton tacte et de ta noblesse faire front aux forts, la faiblesse de mes mensonges et de mes vices pour me tenir chaud. Face à la mort, face à l'amour, face à la peur, le même mal, la même douleur. Le temps a fait plus d'un tour depuis, j'ai troqué mes jambes tremblantes pour un corps saint en promo, même si l'esprit n'a pas encore atteint l'intégrité dans son intégralité à défaut du regard que autrui me porte et qui me pique méchamment la nuque avec ardeur. Il me plaît de penser qu'on se forge jusqu'au dernier battement de coeur et que la haine tout comme le courage se cultive chaque jour, chaque seconde, à travers chaque larme versé et chaque combat relevé afin de récolter au bout d'une vie mené avec sagesse et bravoure le titre qui nous élève au rang d'Homme.





vendredi 11 mai 2007

Lassitude


Sur mon pieu la tête à l'endroit le reste à l'envers, j'ai les yeux grands ouverts et ne vois rien, calmement vient alors l'instant où ce qui brille finit caché derrière le rideau de mes lourdes paupières, mille cent pensées fusent alors dans mon short spirit. Dans ces moments à rallonge qui font tourner l'horloge plus qu'il ne le faudrait on se remémore les raisons et les questions qui nous rongent s'assombrissant ainsi de minute en minute puis d'heure en heure s'abandonnant sans retenue dans les méandres de cet esprit qu'on laisse nous tirailler inlassablement. Cette nuit finira par tomber mais un jour je le sais et le signe, l'ennui aura ma peau. Painting: Front Door -Sean Cheetham

dimanche 6 mai 2007

Innocence

Si la mort à petit feu existe, c'est l'école en larme qui décroche le prix du plus grand des pyromanes. Le système éducatif te laisse à ta guise tisser l'oeuvre de ton devenir, j'y ai préféré dépeindre le présent, un triste tableau bichrome en gris & noir aux formes stricts et glauques style Hitchcock. On m'avait dit va à l'école et soit futé, fait tes devoirs apprend et dessine pas sur tes cahiers. J'ai donc vissé mon cul sur cette chaise étroite et écouté ce que le grand monsieur au regard vide avait à me chanter. Au début passionné, j'ai cru pouvoir changer le monde du bout de mon stylo. L'époque du regard qui pétille, un rien ne me fascine moi et mon imagination, nostalgie du temps ou le bien & le mal faisaient chambre à part. Je croyais que l'air du temps sifflotait faux en fait c'était le monde qui était fou, le rideau tombe, la fin des désillusions avait déjà retenti, je vide mes yeux sur mon cahier de texte et délaisse mon coeur crevé dans la poche arrière d'un cartable multicolore. Aujourd'hui j'erre de classe en classe pour y dormir une heure ou deux selon l'emploi du temps à suivre, auto défini comme la coquille vide d'un enfant perdu qui avance sans regret et sans but, le regard assombri, triste est de reconnaître que depuis tout ce temps je ne suis plus que l'ombre de moi même...




vendredi 4 mai 2007

There Is No Place For Demons In My World

A la fenêtre le petit jour se redresse timidement dans un éclat presque aussi rouge que celui de mes yeux, Let's go, trempant ma plume dans mon chocolat au lait placé au coeur de cette chambre froide un de mes courts silences prend une longue inspiration...

Bouddha lui même disait que le moi comme l'ego n'existe pas que l'humain est un désert dont chaque grain de sable est un homme, une femme, un enfant de même nature se différenciant uniquement dans les goûts du futile et du détail...

Je ne prétends pas être un ange mais oh ciel comment puis je répondre au même titre au même peuple à la même espèce que ces diables, ces démons qui se prétendent du même monde que le mien? Ces êtres qui me répugnent gentiment posés comme victimes de tout les désirs se rendant ainsi coupables de tout les vices, leur ressemblerais-je donc? Fais-je vraiment partie de leur semblables? Me serais-je au milieu de cette vie si confuse mal jugé moi même? Un jour peut être viendra le temps d'ouvrir les yeux et le coeur sur leur misère ou la mienne. En attendant je prierai pour le retour du juste, de la gentillesse et de l'amour en exile.

mardi 1 mai 2007

Test 02: To write without thinking

Face à l'évidence la vérité se digère aussi bien que du verre pilé dans un bol de gélatine débordant d'oeuf à l'orange. On naît, on pleure, on rit, on meurt, beaucoup de questions entre temps, très peu de réponses par la suite. J'enchaîne pas les banalités je révise juste mes classiques le tout sans peur, sans peine et sans haine malsaine, on évite les "pourquoi?" et on garde un goût de silence entre les lèvres et les yeux bien ouverts pendant tout le film. Chenapan va! T'avais cacher l'éphémère et la triste réalité sous un épais tapis d'insouciance, quelle mignonne petite sottise... Quand on tourne rue du regret ça mène nulle part mais on peut y voir des larmes qui coulent le long des trottoirs en se mélangeant à la pluie, c'est presque aussi drôle qu'un cancer de la joie en stade terminal. Ne te retourne pas dit alors le muet à l'aveugle.

dimanche 29 avril 2007

Antipodes Bloods



The sky is blue au dessus de la terrasse, mélange de couleurs vives aux bords des yeux, ça sent bon l'été, les feuilles d'arbres chuchotent et un papillon passe. Je conte du bout de la cuillère les Golden Grahams éparpillés dans mon gigantesque bol de lait et ...

-Salut!
-T'es qui toi?
-Ben je m'appelle Julia moi.
-Ah... et qu'est ce que tu viens foutre sur Terre?
-La même chose que toi.
-?...
-Emmerder les terriens.

Il y a des matins comme ça qui par mégarde vous tombent dessus comme un piano version cartoon, elle a 11ans, elle dépasse pas le mètre 50 mais d'où est-ce qu'elle débarque? On a du la poser là par hasard entre hier et aujourd'hui... C'est ma soeur, c'est mon sang, pourtant je ne connais pas toutes les petites choses qui gravitent autour d'elle de sa vie de tout les jours, sa couleur, son parfum, sa série à la con préférée ou même qui elle fréquente. J'ignore tout de ce qui compose de day en day son quotidien parfois j'ai la curieuse impression de ne pas l'avoir vu depuis des mois, je sais seulement qu'elle me fait rire à chaque fois qu'elle ouvre la bouche, qu'elle crie des trucs genre "Ya des Yaourts"sans contexte sans raison avant d'éclater de rire à son tour. Mon père me dit qu'elle m'adore mais cette folle est dans son monde et moi dans le mien un décalage inexplicable depuis la naissance, on s'est raté, je m'en veux parfois de ne pas la voir grandir de ne rien vivre de plus que quelques fous rires ici et là et de l'oublier l'instant d'après? The gost of my life but I love her I can die for her. Je prends le ciel à témoin un jour petite soeur nous vivrons tout ces moments heureux que je n'ai pas su t'offrir.

mardi 24 avril 2007

Free Thought


Jouons carte sur table, parler à la première personne ça m'enchante pas mais on peux pas y échapper l'individualisme, c'est la base de tout aujourd'hui, c'est peut être l'époque qui veut ça? Non j'ai jamais connu autre chose... ça doit être dans la nature de l'homme. J'aime pas mes putains de généralités et voila c'est reparti...je je je. (On utilisera la troisième personne pour le reste de l'article.) La vie c'est comme une boite de chocolat, phrase type dans les vides, les bides ou les blancs en pleine conversation. Leçon de vie n°321: Prendre un pote dans tout ses états sur son dos, pleurer de rire, foncer tête baissée vers l'océan à poil pour y piquer une tête à 2h du mat, ça irrite sa copine... Pardon Laura, pardon Flo. Des envies de faire tapis, les sentiments pour seuls jetons ça arrive comme des envies de tartes à la fraise. Chaque jour des "je t'aime" s'échouent et s'éparpillent ici et là, en chuchotant loin des oreilles concernées, le nez baissé sous un pull, en fixant un tel ou un tel des millions de boys and girls ainsi se torturent se suppliant de lâcher tout ce qu'ils ressentent du haut d'un cri. La vie c'est comme une boite de chocolat. L'envie c'est comme une claque, c'est comme toi. Note personnelle; La pensée d'avoir enfin trouvé une voix à suivre dans le carrefour de ma life s'annonce plaisante, jusqu'ici c'était:



Fin de ce tunnel d'inconscience à 150mètres, ce qui est à présent visé est sérieux mais par dessus tout beau & respectable, pour la suite? Un tas de jolies choses à dire en perspective, avis aux amateurs de belles phrases, c'est pas la passion mais la conviction qui m'anime au final vous verrez gicler tout cela tôt ou tard dans mes écrits, en attendant j'ai la plume bien trop légère pour en parler, de lourdes lectures s'imposent, Mardi 24avril 07 le compte à rebours est lancé.



PS: La vie c'est comme une boite de chocolat...

vendredi 20 avril 2007

Slam Dunk

Une goutte encore chaude me coule le long du visage, à demi nu mon corps presque volcanique assis contre ce grillage laisse ma main à plat reposer en paix sur ce goudron brut et sa soeur sur un spalding tendre au cuir noir. Si l'amour se trace et s’efface comme de la craie rose sur le triste tableau noir de nos vies celui que j'ai pour le basket a été gravé au marteau-piqueur en caractère gras. Sous ce ciel bleu, combien ai-je usé de gomme sous ces paniers? L'anneau scintille au loin, du haut de ses 3m05 m'appelle en silence... A présent debout mes yeux s'engouffrent dans ces 360degrés de bonheur rouge sang, l'excitation est à son comble, je me passe la main dans la nuque et la laisse craquer dans un rapide va et viens, je fixe mon objectif et je démarre ma course en trombe. Pas après pas le rythme des sneakers et le bruit si familier de cette balle m'envahit, me voila alors prit entre l'instant et l'instinct qui n'entendant plus raisonner que les sons de ma propre respiration et ceux de mes battements de coeur éfreinés accélère et accélère encore, déjà dans la raquette le cercle est encore loin but I believe I can fly, petit à petit je quitte la terre pour une brève escapade... ça y est j'y suis, le point zéro, son absolu frôle mon âme et fait battre mes tempes plus fort à chaque fois, c'est bulet time et comme TP je décroche la lune sans la fusée, crachant le ballon dans ce cerceau qui cingle avec violence pour finalement atterrir like a wolf with her legs still was soiled coldly blood of her prey. Une fois ma soif apaisée c'est le calme qui retombe et le ciel qui reprend ses droits s'imposant de nouveau à mes yeux comme la seule limite... I Love This Game.

samedi 14 avril 2007

The Strange Girl in Her Strange World's


Dans l'attente infiniment trop longue d'un dessin prit en otage entre trois bouts de gomme et un manque de claire voyance (dessin à l'effigie de la personne décrite dans cette article) je proposerai une photo quelconque choisit dans une quelconque situation au cour d'une envie des plus quelconques...

Trois gorgés de yop à la fraise devant mon clavier et cet écran qui me ronge les yeux minutes après minutes, mes mains restent muettes mais ma tête s'impatiente à cette idée des plus saugrenues qui est de la prendre pour thème. Mon alter ego compose mes journées en fait de belles mélodies et rouille en partie mon autonomie, tout ça pousse à la facilité, j'envisage bientôt de ne plus penser que sous sa juridiction. Démarrons plutôt le commencement depuis le début...


Il était une fois un ennui de plus en classe, au milieu d'une vie qui dépérie en douceur comme pour paraphrasé la possibilité d'un bonheur inaccessible. Elle est assise à côté de moi, son silence quel élégance, lui va comme un gant, mais j'ai soif d'interaction, je la teste sur une liste de questions sans réponses, leçon de vie n°320; c'est sans rien espérer de l'autre qu'on est le moins déçu. Ma surprise et ma joie éclatent dans un sourire au beau milieu du cours, pour tout dire ses réponses auraient pu être les miennes, uniquement les miennes.

-Non des petits lutins ne viennent pas éteindre la lumière du frigo quand on le referme.
-Le mystère de la tartine qui retombe toujours coté confiture a été élucidé sans peine, le coté le plus lourd d'après elle.
-La poule avant l'oeuf c'est ce qu'elle à écrit et une courte démonstration reprise de la théorie de Darwin sur l'ordre et l'évolution de la vie sur terre pour salé son argumentation.


Un besoin démesuré d'en savoir plus sur elle me dévore de l'intérieur, j'en tirerai le rideau une bonne fois pour toute sur qui elle est vraiment quelques mois plus tard pour une suite d'histoires sans histoires, même si elle est impossible à cerner au complet, je devine ses réactions et le pourquoi qui les actionnent, car on vit à présent de confidences et de drôles de stories dans les cafés, les rues, les parkings, les voitures, dans les cadis et même sur les balançoires où ses histoires de coeurs qu'elle me souffle à l'oreille s'entremêlent une à une dans ma conscience comme un méli-mélo au moins aussi tordu qu'elle. Ses ongles colorés à l'unité et ses fringues hybrides, si étranges, et si confus, lui donne cet air si décalé dont je raffole jour après jour pour un bonheur au quotidien elle peut rire d'un rien même de moi, son regard vert se perd souvent dans celui des autres qu'elle laisse intrigués sur le bord de son drôle de chemin, j'aime ça et sa manière de laisser le futile au futile d'entreprendre mille et une taches pour défendre ce quelle aime ou estime. En cas de vol ou de casse Une Mazo n'est pas remboursée, c'est un bijou des plus précieux à garder près du coeur.







Ton AlterEgo

vendredi 30 mars 2007

Enjoy




En attendant un nouvel article imminent, (et des plus fracassant) je tenais sans prétention à te faire partager what I love dans plus ou moins tout les milieux. Cet écart, cette fantaisie, ce blasphème? cette escapade, cette fredaine*, ce dévergondage, cette folie passagère, cette impertinence, cette extravagance, cette irrégularité de conduite, cette outrage, ce libertinage, ce scandale, ce caprice, cette incartade, ce crime ou cette peccadille s'explique par pas mal de chose en fait : ça peut te plaire, ça peut m'occuper, ça peut t'occuper, ça peut combler le vide de ces soirées ou l'ennui te tend les bras, ça peut te rendre acro, ça peut te faire vomir, dans tout les cas ça nous empêche de stagner aussi bête que nous sommes... alors look and just enjoy


Définition du jour:

*fredaine=folie de jeunesse

Animes et Mangas

Pourquoi? parce que c'est si bon et si loin d'être aussi enfantin qu'on peut le croire. Toute une culture, tout un culte, si t'es love de dragon ball Z ou pokémon oublie but if you like the furtive escape, les jolies histoires racontés sur des beautifuls graphismes, reprend en 2fois dessuite et bouffe la part de ton égo le sourire au coin des lèvres et le tout sans regret.

J'vais faire un menu best of sans passer par 4 chemins, c'est pas du happy meal, ni du hard pour autant just what I love.


Animes:



































lundi 19 mars 2007

I remerber now



Return in the past, c'était il y a 4ans dit le jeune homme dans sa courte barbe, dans ces moments où l'on découvre le rideau de nos plus beaux souvenirs, c'est la tentation de repeindre le vécu avec le plus beaux de nos pinceaux qui nous gratte alors l'esprit mais pas cette fois, étrange...




Au milieu d'une année des plus indigeste de mon existence une perle sort de son écrin, mon seul réconfort dans cet étendu de merde, mon unique coussin dans ce champs de punaises, la seule journée que j'ai eu bien fait de retenir de cette foutu année 2003. Ce devait être en janvier ou en février puisqu'il faisait encore nuit très tôt, qu'il pleuvait à la fenêtre et que l'année scolaire me paraissait encore terriblement longue. Je me souviens qu'à cette époque j'avais pas un pote en poche victime de ce qu'il appelait le redoublement utile, c'est donc seul tout les matins quand 8h sonnait que je venais trouver refuge à l'abri de mes crétins de cadet dans leur lieu de hantise, la bibliothèque. C'est dans ce coin de solitude sur un canapé près de la fenêtre et pas trop loin du radiateur que le regret de n'avoir jamais trouvé l'envie de rire devant un bon livre exacerbait mon mal de vivre. La responsable des lieux une vielle femme d'habitude si gentille et prévenante marque sa présence d'un siège vide, "bizarre" me dis je avant de continuer à scruter le plus loin possible d'ici à travers les vitres sales que pouvait m'offrir ce lieu calme et abandonné. L'heure n'a pas encore vu passer 10minutes que déjà les sanglots d'une fille en larme me sautent à l'oreille, passant le seuil de la porte épaulée et soutenue par la vielle femme c'est sur une chaise au milieu de la pièce que la pauvre fille trouve une place sur laquelle s'effondrer. Sa bienfaitrice la réconforte d'une main dans le dos et ne cesse de lui murmurer de douces paroles avant de repartir à nouveau franchir la porte dans le sens inverse. Les quelques têtes présentes se lèvent brièvement, l'air de rien observent la scène, puis replongent de manière machinale et synchronisé dans leur bouquin comme si de rien n'était. Moi mon attention n'avait pas décroché une seconde de cette fille, elle était avachi sur sa table, sa tête posée sur ses bras en croix et sa blondeur en cascade ne me laissait pas le plaisir d'apercevoir son visage. Seul les quelques gémissements discrets de son chagrin me parvenaient clairement, je lui devinais une voix claire quasi cristalline. A cet instant précis rien ne s'explique tout ce vit, mon coeur décide pour moi, je me lève m'approche du centre de la salle, dans ma tête ça crie "arête toi tout de suite espèce de tache!". J'arrive à sa table et... "Je peux m'asseoir?" elle relève alors lentement la tête pour me laisser entrevoir son jolie minois. Entre ses mèches blondes délaissées ici et là, une peau claire sans artifice où les contours de ses lèvres y étaient dessinés à merveille, ses fossettes étaient légèrement rosées par les larmes de cristal qui lui débordaient du coin des yeux pour venir couler tendrement le long de ses joues. Mais tout ceci s'estompa et s'évanoui soudainement pour ne laisser place qu'à ses yeux, ses joyaux d'un bleu troublant qui armés d'un regard d'une telle intensité désarmait le mien dans un frisson d'incompréhension qui me laissait à vif et me figé alors bouche bée dans un malaise sans nom. Ses yeux dans les miens et ce silence qui planait aussi lourdement qu'un ciel avant l'orage, cela en était presque insupportable, je cherchais à m'en dépêtrer mais en vain, la voix qui m'avait amené jusque ici m'avais lâchement abandonné quant à ma tête elle m'en demandait tant que ça en devenait presque comique "bouge, saute, chante, court, hurle fait n'importe quoi mais fait quelque chose!"."Je, désolé, suis, je voulais pas... "c'est à peu près ce que j'ai du cafouiller avant de manquer de peu de trébucher sur la chaise de derrière en tentant de faire demi tour. C'était pas rougissant mais livide que je cherchais à nouveau désespérément à fixer à travers la fenêtre du fond le point le plus éloigné d'ici. J'avais pas encore aligné deux pas que je sentis une main me saisir par la manche, je me retourne vers elle et c'est le bras tendu et les lèvres sur lignés d'un sourire qu'elle me susurra "Tu peux."Je m'assis donc face à elle, pas encore remis du premier de ses regards, les yeux baissés par peur d'être à nouveau prit dans le tourbillon hypnotique de ses bijoux azur, je sens d'ici pourtant le regard perceptible et immuable qu'elle me porte, l'attraction associé à l'envie s'en rendait insurmontable, je craque et replonge de plus belle dans cette véritable tempête d'émotions. Cette fois ci c'est différent, cherchant plus à le comprendre qu'à le fuir, son regard ne m'éblouit pas seulement, il ravive mes passions et cela aussi simplement que l'on souffle sur des braises encore chaudes pour voir apparaître les lueurs d'un rouge impériale naître dans le coeur du charbon obscurcit par les flammes du passé. S'observer dans les yeux c'est devenu un tabou inexplicable, en fait c'est l'arme ou le trésor de chacun, qu'importe ce que l'on peut dire ou penser les yeux eux ne mentent pas et nous, dans cette bibliothèque, on se disait tout sans ne jamais rien salir d'un mot, n'ayant plus conscience du temps ou même du lieu je ne saurais pas dire combien de temps je suis resté dans ses yeux et elle dans les miens, ça n'importait que trop peu pour que l'on s'en souvienne. Ce que je me rappelle en revanche c'est le moment précis ou l'on a décroché ensemble et au même instant pour dire en coeur "Tien il fait jour!"nos deux rires s'en sont ensuite suivis pendant une bonne minute, elle riait comme une enfant et avait par ailleurs la voix que je lui avait prédestiné, mais elle était par contre mille fois plus belle que j'aurais pu l'imaginer. On a discuté une heure durant causant de tout mais surtout de rien je la vouvoyais en lui parlant d'elle et l'appelait Princesse, elle riait à mes questions comme je souriais de ses réponses, les escapades qu'on entreprenait dans nos yeux respectifs ponctuées notre conversation, c'était devenu une source dans laquelle nous plongions régulièrement la soif de nous découvrir mutuellement l'un l'autre. Elle faisait semblant de lire dans les lignes de ma main, affolé sur le coup d'entrevoir ma montre, il était midi vingt, je m'excuse alors auprès de la Princesse et me répète"Quel crétin!" en rangeant mes affaires éparpillés. Debout derrière moi je l'entends murmurer"Il faut qu'on se revoit mon Prince."J'eus à peine le temps de hocher la tête en me tournant vers elle, quelle m'étreignait déjà de ses deux bras, elle versa quelques larmes sur mon épaule avant de me chuchoter à l'oreille"Je crois que je vous aimes mon Prince."Je la serra tout contre moi et ne trouvant rien de mieux à lui dire je l'embrassa sur le front et parti sans un mot. Quelques foulés plu tard, je ne la voyais pas à la fenêtre du premier étage, tant pis... Le sourire en tête, il me fallut près de 10minutes pour me rendre compte que je ne connaissais même pas son nom paniqué, je réalise alors que je ne l'ai jamais croisé au bahut, j'eus un sursaut d'effroi suivit d'une sueur froide"Et si elle n'était pas d'ici..." "Et si je ne la revoyait jamais..."ces mauvais pressentiments ont suffi à me dissuader de rentrer chez moi. Durant ces années là j'étais loin d'être un sportif, aussi, c'est le coeur comme un tambour et dégoulinant de toute l'eau de mon corps que je passe les marches 4 par 4 avant de franchir la porte de la bibliothèque en criant "Tu ne m'as même pas dit ton nom Princesse?". Horrifié je regarde alors le vide qui m'entoure "personne"c'est ce que je n'arrêtais pas de me ressasser avant de voir la vielle dame sortir de la réserve pour me dire d'un ton mielleux"Elle s'appelle Vanessa ta princesse.". Je sourie en la remerciant aussi d'un signe de la main et je me dirige à présent vers la porte de sortie. "Je pensais que tu le savais mieux que personne, vu le temps que vous avez passé à papoter ensemble."dit elle d'un air intrigué "Vous étiez là?" "Mon pauvre garçon, je vous ai vu vous parler pendant au moins 3h depuis mon bureau mais il faut croire que vous étiez tellement absorbé par ce qu'elle disait que vous ne vous êtes rendu compte de rien."En souriant je lui répondis en guise d'excuse "C'est pas moi c'est ses yeux."La vieille femme rigole et ajoute "Je veux bien te croire, mais pourquoi viens tu ici pour la voir il me semble que son train était à 12h30, non?". A partir d'ici toutes mes craintes se sont confirmés être vrais, c'était bien le dernier jour de la semaine quelle devait passer ici et elle n'avait pas à mon grand regret raté son train de 12h30 pour repartir dans je ne sais quelle région du nord de la France. J'ai broyé du noir pendant les deux trimestres qui me resté à purger dans cet établissement, Vanessa... si seulement j'avais eu le courage de lui dire que je l'aimais aussi, si seulement j'avais eu la bonne conscience de lui demander son nom, son numéro de téléphone, comme toute personne normale l'aurait faite et si et si... Mon premier coup de foudre et je pense qu'à cette ampleur aucun ne lui succédera. Au final je me dis que la promesse d'une relation si forte entre deux êtres n'est pas possible, quelle ne peut durer que le court moment que j'ai eu la chance de partager avec elle, qu'après, tout redevient normale et qu'à la longue tout ça ne peut exister que dans les films, mais qui sait... Merci malgré tout de m'avoir fait croire en l'amour car il continue de me faire vivre et d'espérer aujourd'hui encore...



Je vous aime Princesse.


  • Avril Lavigne: I'm With You
  • Final Fantasy X: Suteki Da Ne
  • Mc Solaar: Ca Me Hante
    • mercredi 14 mars 2007

      Chocaprice touch



      Let us speak about love d'une déclaration en bonne éduforme, as in the pinks movies où l'amour comme Cassius Clay gagne et gagne encore le poing levé, ce genre de story ou l'excessif passe comme une clef sous la porte, mille et un scénar en tête pour une smiling-cool-girl aux yeux rose j'attaque mon dix neuvième printemps les claques m'aiguisent toujours autant les crocs à croire que ma naïveté est frénétique, libre d'être esclave de mes pensées à l'eau de rose ma tête en ignition* me rappelle qu'elle a calciné mon coté terre à terre, L'amour est un tyran qui n'épargne personne, Corneille bavait ces mots sur son sommet de trois lettres, contrecarrer une idée si aigris par la peur de vivre et pas moins absurde que la peur de mourir est presque aussi difficile que de souffler une bougie en pleine tempête, le fait léger et incontestable qu'Un bracelet seul ne tinte pas, me suffit pour ne cesser de croire en Aphrodite, si le futur me tord les ailes je balayerai les quelques plumes abîmés qui me resteront de conscience pour alors laisser la place au chaos qui régnait déjà lors de mon aveugle croyance.


      La définition du jour:

      *ignition: état des corps en combustion.



      dimanche 11 mars 2007

      Pleasant Occupation

      Une playliste de movies this good comme l'Oasis if u see what i mean le 7ème Art is the first in reality un concentré de plaisir du bon 100%pur jus sans sucre ajouté, du volupté danone ou du Crunch brut qui te décroche la mâchoire, every man to his own taste in fact.




















































        Un genre assez noir dans l'ensemble de ces oeuvres but it's my favorite style, un jour... dis je en me livrant à nu au bon vouloir du destin je tirerai mon épingle de cette motte de foin qui compose ma vie, j'en ferai un film que j'ajouterai à cette liste, le succès pourra alors à grand pas s'en allez sombrer dans les méandres de l'enfer mon action n'aura de sens que pour le bon goût et l'amour du cinéma.




        PS: D'éventuelles propositions de films de votre part serez dans l'absolu de très bonne augure...

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