jeudi 28 juin 2007

A Piece of Paradise


L'ombre de quelques feuilles pour quelques millions d'idées furtives. Vagabondant d'un monde à l'autre, faites en l'expérience une fois au moins, les paupières se rabattent sur un monde déjà trop présent... Laissez place à la fantaisie de cet eden miroitant et jouissant de déguster les envies profondes jusqu'à s'en lécher les doigts. Heureux jusqu'au bout du fil de cette pensée imprenable, des nuages qu'on dévore pour un brin de fraîcheur, cette herbe bien trop verte pour si reposer et ce ciel bien trop turquoise pour y laisser traîner ses yeux mais qui dans son éclat saupoudre de lumière ces plaines de bonheur s'étendant à perte d'imagination. La profondeur de chaque respiration laisse de nouveaux meubles de l'imaginaire se loger entre deux dragons-ânes et autres sucreries. La vue de ces arcs en ciel aux milles couleurs, on sing pas in the rain parce qu'il ne pleut pas et qu'ici haut le gris n'existe pas. La joie raisonne dans les cavernes du corps si creuse de cette émotion jusqu'à...



"Allez il est 7h on reprend chacun son rang et effeuillez bien on va repasser éclaircir !"

mardi 12 juin 2007

Sun

Sous les ombres en bazar de l'arbre les cerises sont rouges, ça fleurit dans tout les coins et un peu partout déjà la couleur a fait son come-back. Les piaillements d'oiseaux ça va un moment, les écouteurs au fond des oreilles en laissant tourner un son qui transpire alors quoi on t'a pas mis au jus? Glander c'est à la mode! Sirote ton nectar de pêche pris entre trois cubes glacés, en short sur le transat la vie c'est ça non? Il fait bleu, deux ou trois palmiers, le sable au bout des pieds ici bas plus que nulle part ailleurs c'est planète Sud.

samedi 2 juin 2007

Ce qui me manque, au fond, c'est de voir clair en moi, de savoir ce que je dois faire, et non ce que je dois connaître, sauf dans la mesure où la connaissance précède toujours l'action. Il s'agit de comprendre ma destionation de voir ce que Dieu au fond veut que je fasse; il s'agit de trouver une vérité qui en soit une pour moi, de trouver l'idée pour laquelle je veux vivre et mourir. Et quel profit aurais-je d'en dénicher une soi-disant objective, de me bourrer à fond des systèmes des philosophes et de pouvoir, au besoin, les passer en revue; d'en pouvoir montrer les inconséquences dans chaque problème; quel profit pour moi de pouvoir développer une théorie de l'Etat et, avec des détails tirés de toutes parts, de combiner une totalité, de construire un monde où encore une fois je ne vivrais pas, et dont je ne serais que le montreur pour d'autres? [...] Quel profit pour moi qu'une vérité qui se dresserait, nue et froide, sans se soucier que je la reconnusse ou non, productrice plutôt d'un grand frisson d'angoisse que d'une confiance qui s'abandonne? Certe, je ne veux pas le nier, j'admets encore un impératif de la connaissance et qu'en vertu d'un tel imprératif on puisse agir sur les hommes, mais il faut alors que je l'absorbe vivant, et c'est cela maintenant à mes yeux l'essentiel. C'est de cela que mon âme a soif, comme les déserts de l'Afrique aspirent après l'eau.

Søren Aabye Kierkegaard

vendredi 1 juin 2007

Fleurte avec la lune

Hier aux alentours de 2h du mat la lune était pleine et le silence c'était fait, du haut de mes sandales je marchais seul sur ce sentier habillé d'un simple sourire. Abandonné et loin de tout je sens d'ici m'habiter ce doux parfum d'été qui me file entre les narines comme le fait celui d'un gâteau qui sort tout juste du four, du bonheur dis-je que du bonheur. Ce petit chemin tortueux mène à une tourelle cachée derrière des hectares de vignes que j'ai mille fois emprunté main dans la main au bras de ma solitude pour me saouler durant des heures au cour de ma 16ème année. A cette heure ci les grillons sont de concert et les avions clignotent rouge en volant plein sud, du moins c'est ce qu'il me plaît de croire, leurs destinations au font m'importe peu, ils partent dans le lointain voila tout ce que j'en retiens. Ce soir comme beaucoup d'autres j'ai les idées fraîches et rêve de changement, un nouveau départ pour une nouvelle vie, mon sourire sans jamais se défraîchir aime se ressasser cet éternel refrain...

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