dimanche 29 avril 2007

Antipodes Bloods



The sky is blue au dessus de la terrasse, mélange de couleurs vives aux bords des yeux, ça sent bon l'été, les feuilles d'arbres chuchotent et un papillon passe. Je conte du bout de la cuillère les Golden Grahams éparpillés dans mon gigantesque bol de lait et ...

-Salut!
-T'es qui toi?
-Ben je m'appelle Julia moi.
-Ah... et qu'est ce que tu viens foutre sur Terre?
-La même chose que toi.
-?...
-Emmerder les terriens.

Il y a des matins comme ça qui par mégarde vous tombent dessus comme un piano version cartoon, elle a 11ans, elle dépasse pas le mètre 50 mais d'où est-ce qu'elle débarque? On a du la poser là par hasard entre hier et aujourd'hui... C'est ma soeur, c'est mon sang, pourtant je ne connais pas toutes les petites choses qui gravitent autour d'elle de sa vie de tout les jours, sa couleur, son parfum, sa série à la con préférée ou même qui elle fréquente. J'ignore tout de ce qui compose de day en day son quotidien parfois j'ai la curieuse impression de ne pas l'avoir vu depuis des mois, je sais seulement qu'elle me fait rire à chaque fois qu'elle ouvre la bouche, qu'elle crie des trucs genre "Ya des Yaourts"sans contexte sans raison avant d'éclater de rire à son tour. Mon père me dit qu'elle m'adore mais cette folle est dans son monde et moi dans le mien un décalage inexplicable depuis la naissance, on s'est raté, je m'en veux parfois de ne pas la voir grandir de ne rien vivre de plus que quelques fous rires ici et là et de l'oublier l'instant d'après? The gost of my life but I love her I can die for her. Je prends le ciel à témoin un jour petite soeur nous vivrons tout ces moments heureux que je n'ai pas su t'offrir.

mardi 24 avril 2007

Free Thought


Jouons carte sur table, parler à la première personne ça m'enchante pas mais on peux pas y échapper l'individualisme, c'est la base de tout aujourd'hui, c'est peut être l'époque qui veut ça? Non j'ai jamais connu autre chose... ça doit être dans la nature de l'homme. J'aime pas mes putains de généralités et voila c'est reparti...je je je. (On utilisera la troisième personne pour le reste de l'article.) La vie c'est comme une boite de chocolat, phrase type dans les vides, les bides ou les blancs en pleine conversation. Leçon de vie n°321: Prendre un pote dans tout ses états sur son dos, pleurer de rire, foncer tête baissée vers l'océan à poil pour y piquer une tête à 2h du mat, ça irrite sa copine... Pardon Laura, pardon Flo. Des envies de faire tapis, les sentiments pour seuls jetons ça arrive comme des envies de tartes à la fraise. Chaque jour des "je t'aime" s'échouent et s'éparpillent ici et là, en chuchotant loin des oreilles concernées, le nez baissé sous un pull, en fixant un tel ou un tel des millions de boys and girls ainsi se torturent se suppliant de lâcher tout ce qu'ils ressentent du haut d'un cri. La vie c'est comme une boite de chocolat. L'envie c'est comme une claque, c'est comme toi. Note personnelle; La pensée d'avoir enfin trouvé une voix à suivre dans le carrefour de ma life s'annonce plaisante, jusqu'ici c'était:



Fin de ce tunnel d'inconscience à 150mètres, ce qui est à présent visé est sérieux mais par dessus tout beau & respectable, pour la suite? Un tas de jolies choses à dire en perspective, avis aux amateurs de belles phrases, c'est pas la passion mais la conviction qui m'anime au final vous verrez gicler tout cela tôt ou tard dans mes écrits, en attendant j'ai la plume bien trop légère pour en parler, de lourdes lectures s'imposent, Mardi 24avril 07 le compte à rebours est lancé.



PS: La vie c'est comme une boite de chocolat...

vendredi 20 avril 2007

Slam Dunk

Une goutte encore chaude me coule le long du visage, à demi nu mon corps presque volcanique assis contre ce grillage laisse ma main à plat reposer en paix sur ce goudron brut et sa soeur sur un spalding tendre au cuir noir. Si l'amour se trace et s’efface comme de la craie rose sur le triste tableau noir de nos vies celui que j'ai pour le basket a été gravé au marteau-piqueur en caractère gras. Sous ce ciel bleu, combien ai-je usé de gomme sous ces paniers? L'anneau scintille au loin, du haut de ses 3m05 m'appelle en silence... A présent debout mes yeux s'engouffrent dans ces 360degrés de bonheur rouge sang, l'excitation est à son comble, je me passe la main dans la nuque et la laisse craquer dans un rapide va et viens, je fixe mon objectif et je démarre ma course en trombe. Pas après pas le rythme des sneakers et le bruit si familier de cette balle m'envahit, me voila alors prit entre l'instant et l'instinct qui n'entendant plus raisonner que les sons de ma propre respiration et ceux de mes battements de coeur éfreinés accélère et accélère encore, déjà dans la raquette le cercle est encore loin but I believe I can fly, petit à petit je quitte la terre pour une brève escapade... ça y est j'y suis, le point zéro, son absolu frôle mon âme et fait battre mes tempes plus fort à chaque fois, c'est bulet time et comme TP je décroche la lune sans la fusée, crachant le ballon dans ce cerceau qui cingle avec violence pour finalement atterrir like a wolf with her legs still was soiled coldly blood of her prey. Une fois ma soif apaisée c'est le calme qui retombe et le ciel qui reprend ses droits s'imposant de nouveau à mes yeux comme la seule limite... I Love This Game.

samedi 14 avril 2007

The Strange Girl in Her Strange World's


Dans l'attente infiniment trop longue d'un dessin prit en otage entre trois bouts de gomme et un manque de claire voyance (dessin à l'effigie de la personne décrite dans cette article) je proposerai une photo quelconque choisit dans une quelconque situation au cour d'une envie des plus quelconques...

Trois gorgés de yop à la fraise devant mon clavier et cet écran qui me ronge les yeux minutes après minutes, mes mains restent muettes mais ma tête s'impatiente à cette idée des plus saugrenues qui est de la prendre pour thème. Mon alter ego compose mes journées en fait de belles mélodies et rouille en partie mon autonomie, tout ça pousse à la facilité, j'envisage bientôt de ne plus penser que sous sa juridiction. Démarrons plutôt le commencement depuis le début...


Il était une fois un ennui de plus en classe, au milieu d'une vie qui dépérie en douceur comme pour paraphrasé la possibilité d'un bonheur inaccessible. Elle est assise à côté de moi, son silence quel élégance, lui va comme un gant, mais j'ai soif d'interaction, je la teste sur une liste de questions sans réponses, leçon de vie n°320; c'est sans rien espérer de l'autre qu'on est le moins déçu. Ma surprise et ma joie éclatent dans un sourire au beau milieu du cours, pour tout dire ses réponses auraient pu être les miennes, uniquement les miennes.

-Non des petits lutins ne viennent pas éteindre la lumière du frigo quand on le referme.
-Le mystère de la tartine qui retombe toujours coté confiture a été élucidé sans peine, le coté le plus lourd d'après elle.
-La poule avant l'oeuf c'est ce qu'elle à écrit et une courte démonstration reprise de la théorie de Darwin sur l'ordre et l'évolution de la vie sur terre pour salé son argumentation.


Un besoin démesuré d'en savoir plus sur elle me dévore de l'intérieur, j'en tirerai le rideau une bonne fois pour toute sur qui elle est vraiment quelques mois plus tard pour une suite d'histoires sans histoires, même si elle est impossible à cerner au complet, je devine ses réactions et le pourquoi qui les actionnent, car on vit à présent de confidences et de drôles de stories dans les cafés, les rues, les parkings, les voitures, dans les cadis et même sur les balançoires où ses histoires de coeurs qu'elle me souffle à l'oreille s'entremêlent une à une dans ma conscience comme un méli-mélo au moins aussi tordu qu'elle. Ses ongles colorés à l'unité et ses fringues hybrides, si étranges, et si confus, lui donne cet air si décalé dont je raffole jour après jour pour un bonheur au quotidien elle peut rire d'un rien même de moi, son regard vert se perd souvent dans celui des autres qu'elle laisse intrigués sur le bord de son drôle de chemin, j'aime ça et sa manière de laisser le futile au futile d'entreprendre mille et une taches pour défendre ce quelle aime ou estime. En cas de vol ou de casse Une Mazo n'est pas remboursée, c'est un bijou des plus précieux à garder près du coeur.







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